Nos Cds

Disques des groupes présents et passés

Hemels Douwe

Shillelagh - (2017)

Rosée céleste.

La rosée qui, comme tombée du ciel, vient se déposer délicatement sur le sol.

Le soleil se lève tout juste, il annonce le jour nouveau. Pourtant un pied agile foule déjà l’herbe humide, bientôt suivi par d’autres. Déjà ? Ou plutôt encore ! Car ces gens-là prennent un malin plaisir à défier le rythme de la nature. Leurs jambes voltigent, leurs corps virevoltent en cadence.

Tantôt enlacés, tantôt fiers et droits, pantins parfaitement articulés, ils sont suspendus au fil des notes de marionnettistes malicieux. À y regarder de plus près on ne saurait bien dire finalement qui des uns ou des autres tire les ficelles…

En harmonie quasi parfaite, danseurs et musiciens jettent leurs dernières forces dans une spirale de mouvements où chacun s’accorde. Bientôt ne resteront plus que des souvenirs d’une nuit hors du temps où les empreintes dans l’herbe humide seront les derniers témoins d’un rêve partagé.

À tous les danseurs et musiciens du petit matin…

Tous Ensemble

La Cuivraille (2015)

La Cuivraille, c’est avant tout le plaisir de partager, rassembler et faire danser autour d’une musique métissée qui allie le meilleur des musiques trad et groove…
Au son d’une section « cuivres » percutante, un violon dansant, une basse bien posée, des percussions tout en finesse, laissez-vous emmener dans la danse par ces musiciens et chanteurs pleins de fantaisie !

Cadences

Havelange - (2014)

Ces contredanses, valses ou crâmignons ont été entendus dans les fêtes populaires, les salons bourgeois, les veillées, les bals traditionnels. L’ornementation ou l’harmonie ont pu avoir leur importance, mais ce qui compte le plus, du moins à nos yeux, c’est la cadence, qui suggère les pas de danse et établit la connexion entre musiciens et danseurs. Aurélie Giet, danseuse, elle-même héritière de cette culture, nous a fait partager son approche précise et dynamique des danses wallones, pour nous permettre de tisser au mieux ce lien précieux.

Le Vagabond

Shillelagh - (2013)

Une petite présentation du disque par Patrice Heuguebart, l’accordéoniste du groupe Smitlap, qui sont nos papas de la musique trad dans le Nord :

« Il y a mille et une manières de danser, mille et une manières de jouer la musique à danser… ». C’est ce que proclame SHILLELAGH sur son site internet.
Je suis d’accord avec eux… Pourtant j’ai longtemps cru qu’il n’y avait qu’une vérité dans ce domaine. L’accordéon devait être chromatique, la musique flamande et les accords majeurs ou mineurs, point !

L’âge venant et la maturité avec, je dois bien constater aujourd’hui que ceux qui m’appellent encore parfois affectueusement  » Papa  » s’aventurent avec gourmandise sur des pistes et des chemins musicaux sur lesquels je tarde encore à me risquer.

La musique à danser qu’ils cuisinent relève à la fois de la simplicité gourmande de la tradition et de la complexité d’un plat élaboré. On ne se rend pas toujours compte, mais l’on est toujours séduit par le goût. Avec gourmandise on reprendra une petite mazurka après avoir pris deux entrées et un plat principal. Chaque ingrédient semble pesé, pensé, choisi pour faire plaisir à celui qui profitera de la cuisine de Shillelagh.
Nourris d’une solide formation musicale, attentifs aux apports de chacun, ils ont construit au fil du temps le « son Shillelagh » et la « manière Shillelagh ». On reconnaît aujourd’hui les coups d’archet de Gabriel, le soufflet de Benjamin et le DADGAD d’Aurélien.
Je suis toujours étonné de ce qu’ils font et fabriquent à partir d’une matière première musicale comme par exemple cette emblématique scottish de notre répertoire commun (La Saint-Julien) ou une contredanse comme  » La Gavre  » dont on peut penser avoir exploré toutes les ressources.

Mais attention, on ne fait pas n’importe quoi ! La musique à danser est une école d’humilité… Pour que la mayonnaise prenne avec les danseurs il faut doser le tempo, le groove global, la durée de cuisson mais il faut aussi soigner la sauce et les épices.
Ce nouveau CD permet de pouvoir reprendre sans modération une louche de la musique de Shillelagh. Ce n’est pas pour me déplaire. D’ailleurs, je vais en profiter pour réécouter  » Germaine  » avant d’aller faire une  » danse sur l’eau « …

On attribue à Paul GAUGUIN cette citation « Cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un coeur large. » En fait, je trouve que ça colle bien à Shillelagh !

Patrice HEUGUEBART juin 2013

Un Instrument, un artiste - Le Violon

Gabriel Lenoir - (2012)

« Voilà un album très personnel, composé de manière intuitive. Gabriel Lenoir signe ici un bel autoportrait musical. Où les morceaux choisis, chacun avec sa petite histoire mais intimement liés les uns aux autres, tissent la trame de son aventure musicale, dessinent les contours de sa personnalité de violoneux.

Il rassemble, dans un juste équilibre, des airs traditionnels, du Nord, de Flandre, de Wallonie et d’ailleurs, des compositions personnelles ou celles d’amis musiciens, des musiques à danser, beaucoup, d’autres à écouter, des chansons. Autant de morceaux qui jalonnent son parcours, le nourrissent et qu’il souhaite restituer, partager à son tour.

Cet album, sur lequel Gabriel Lenoir convie Aurélien Tanghe, Prune Lacante ou Christophe Declercq, est une façon de laisser une trace, à un instant donné, d’apporter une petite brique à l’édifice de la musique traditionnelle. Avant de continuer sa route. »

Cécile Rognon

Habits du dimanche

Havelange - (2010)

On a beaucoup dansé en Wallonie, comme en témoignent les nombreux manuscrits visiblement dédiés à cet usage.
En ouvrir un, c’est un peu entrer dans l’univers d’un musicien ; on y trouve les airs qui sont passés à portée de ses oreilles, des mélodies qu’il a jouées, entendues ou inventées.
Les musiques voyagent, des hommes les ont attrapées, notées au vol.
Ces musiques ont continué leur chemin : on les a retrouvées pour certaines au moment des collectages, jouées par des anciens, transmises de bouche à oreille.
Souvent ce sont des violonistes qui ont écrit ces carnets, mais ces airs ont été interprétés par différentes formules instrumentales au fil du temps : violon, clarinette et contrebasse au début du 20ème siècle dans les fêtes de village, en quatuor de cuivres – piston, bugle trombone et tuba, au son de l’accordéon d’Elisabeth Melchior, sous l’archet d’Henri Schmitz ou au  » violon à busette  » par Constant Charneux.
A notre tour passeurs de mélodies, nous vous les servons avec violon, accordéon, bouzouki et un soupçon de clarinette.
Ces musiques portent en elles la danse, la joie de vivre des fêtes populaires.
Les voici apprêtées, elles se sont faites belles dans leurs habits du dimanche.

Germaine

Shillelagh - (2009)

« Qui est Germaine ? Pourquoi Germaine ?
C’est d’abord Germaine de Joseph Colombo, valse musette des années 30. C’est cette mélodie qui nous a donné envie d’enregistrer à nouveau. On a tout de suite décidé d’en faire le titre du disque. On se demande depuis qui est cette Germaine qui a inspiré cette si jolie valse à Colombo. En tous cas, Germaine, elle a dû en faire tourner des cœurs… C’est devenu presque un fantasme.

Germaine, c’est aussi l’évocation d’un temps passé, pas si lointain, mais qu’on n’a pas connu. On ne ressent donc aucune nostalgie à son évocation. Pourtant la musique que l’on joue, que l’on compose, tire une partie de ses racines dans ce temps qu’on n’a pas connu. Germaine c’était mon arrière grand-mère, une sacrée peste, que j’ai connu petit. Germaine c’est tout simplement joli. Un peu désuet mais finalement joli. C’est féminin ! Pour autant c’est pas notre muse… on la connaît même pas. Peut-être que la Germaine de Colombo c’était mon arrière grand-mère. Merde. Germaine, on peut l’imaginer comme on veut, mais une chose est sûre, c’est que Germaine danse ! Avec Germaine, c’est une nouvelle occasion de partager avec vous notre musique, une musique où l’on espère que vous vous reconnaîtrez parce que, quelque part, on a tous une Germaine. »

Les pied sur la braise (vol 2)

Trio Guerbigny - (2009)

« Sur la base du trio accordéon diatonique, violon et guitare, Benoit Guerbigny, Gabriel Lenoir et Aurélien Tanghe nous offrent un univers à visiter : un choix minutieusement dosé de musiques à danser autant qu’à écouter tant leur exigence unit les deux termes.
En mettant en commun des airs de haute tradition du Poitou et des compositions de style plus libre, mais toujours stylées, tournées vers l’Europe entière, ils donnent dans le meilleur du folk actuel.
Soufflant sur les braises de mélodies toujours – et pour longtemps – vivantes, le Trio Guerbigny recrée ce lien qui unit danseurs et musiciens, fait de subtilité et d’une justesse d’interprétation qui rend cette musique à la fois marquée dans ses choix et fluide, évidente.
Ils savent aussi se jouer des formes en apparence répétitives des airs traditionnels en dosant fort bien la progression et l’énergie de morceaux ; nous offrant des plages où, en écoutant les yeux mi-clos, on croirait voir des danseurs rebondir dans la fièvre du bal. »
François Breugnot

Snaar

Rococo Rijsel Trio - (2009)

« Cette nouvelle formation reprend des mélodies datant du XVIe siècle dont les thèmes empruntés à de vieilles chansons populaires flamandes et suivis d’arrangements en version instrumentale postmoderne.
Au programme, tout un programme !!!!
Un grand merci à ces musiciens des temps anciens qui inventèrent ces mélodies, ces chansons populaires. A ceux qui les jouèrent, les chantèrent, les colportèrent au fil des siècles.
Un grand merci également à Edmond Decoussemaecker qui, sur ordre de Napoléon III, en collecta quelques centaines.
Un grand merci amical et plus proche de nous à ces pionniers du  » revival  » de la musique flamande (côté français) des années 70 : Marieke en Bart, Klauwaerts, Haeghedoorn, De kreupelaer… Puis, plus tard, Smitlap, Blootland…
Un grand merci aussi à tous ceux que j’oublie aujourd’hui, musiciens des plus inspirés aux plus modestes, qui par leur pratique conviviale ont contribué à ce que cette musique soit encore vivante.
La plupart de ces titres sont issus du Westhoek français. En voici une nouvelle interprétation, que Gabriel, Gérald et moi-même sommes heureux de vous présenter.»
William

La maison de danse

Duo Tanghe / Lenoir - (2007)

Par chez nous, ça fait longtemps que le mouvement trad’ est vivace. Beaucoup de bals, beaucoup d’échanges entre musiciens, des sessions, des associations, des clubs folks, comme partout peut-être… et peut-être pas ?
C’est aussi beaucoup de gens, beaucoup de groupes. Beaucoup de bons musiciens qui jouent pour certains depuis plus de 30 ans. On est allé voir chacun, pour leur demander ce qu’ils avaient composé. Chacun, à sa manière, a partagé avec nous son répertoire.

La Maison de Danse, c’était un collectif de musiciens et danseurs. Ils se retrouvaient un dimanche par mois à la maison de quartier de Fives (Lille) avec tous ceux que la musique et les danses traditionnelles intéressaient. Ça fonctionnait selon le principe de l’auberge espagnole, pour la bouffe comme pour la musique.
Un des événements organisé par cette association s’appelait le  » concours d’airs nouveaux « . Concours de compositions, dont le jury était composé de danseurs, qui avait lieu tous les ans aux environs de Noël.
Ca a commencé en 1978 et duré jusqu’en 1988.

Pour nous, la Maison de Danse, ça représente un esprit associatif qui a perduré dans le Nord. Une espèce d’action collective qui permet aux jeunes musiciens de rencontrer les plus anciens. Une logique de partage, de transmission, tout ça.
Sur ce disque se côtoient plusieurs générations de musiciens-compositeurs. Certains sont là depuis le début du revival et ont aidé à poser les bases du mouvement folk dans le Nord, d’autres ont suivi le mouvement. Tous ont contribué à faire vivre les musiques traditionnelles dans la région.
C’est comme ça qu’on a appris, avec tous ces musiciens, c’est aussi à cela qu’on veut rendre hommage.
Avec ce disque on espère, à notre manière, participer au mouvement, apporter notre pierre à la Maison de Danse…

La généreuse

Trio Guerbigny - (2007)

La Généreuse est une photo sonore de mon jardin secret musical que je vous livre d’un bloc.
Les musiques sont inspirées de belles rencontres, de bons moments, des petits instants magiques qui nous rendent la vie belle. D’aucuns noteraient sur un petit carnet, pour moi tous ces instants ne sont que musiques.
Lorsqu’une culture musicale se mêle à d’autres univers sonores pour le plaisir, pour trouver une énergie commune, il arrive parfois, lorsque les musiciens sont en présence, que le fruit de cette rencontre soit un véritable métissage de sons, d’énergies, de cadence et de swing, dans l’évidence au présent d’un plaisir à jouer ensemble.
Avec Aurélien et Gabriel, mon univers musical est transcendé par cette rencontre : le son et l’écoute au service de la musicalité sont les qualités premières de ces deux musiciens avec qui j’ai la chance de travailler. La musique, bien qu’écrite, change et se construit au fur et à mesure qu’elle se joue, chaque moment est unique.

Danse sur l'eau

Shillelagh - (2006)

Le bal de Shillelagh, c’est la fête !
Nous avons plaisir à jouer un répertoire où se côtoient grosses scottishes et valses qui tournent, bourrées des familles et cercles qui rassemblent.
C’est aussi l’occasion de faire découvrir les danses de par chez nous, dites  » flamandes « .
Depuis quelques années nous travaillons avec Estelle Bacquaert sur l’adaptation de danses folkloriques pour le bal. Ces chorégraphies, souvent récentes mais issues de la tradition, nous ont été transmises par Marie-Christine et Patrick Bollier, ou encore Renaat Van Craenenbroeck. Les Flandres, de Lille jusqu’aux Pays-Bas, les moulins, les ports, la bière, les frites… c’est tout un univers, une culture qui apparaît alors en filigrane.
Et puis à travers ce disque, c’est une certaine façon de jouer pour le bal que nous souhaitons défendre. Nous l’avons enregistré lors de quatre soirées mémorables où l’on a invité des danseurs de la région.
Pour nous, ces bals en acoustique sur la Péniche Gédéon, ces  » danses sur l’eau « , resteront des moments précieux.

Sunny School Street

Distant shores - (2006)

« Ces musiciens ont gagné un pari difficile : marier leurs splendides talents respectifs avec intelligence et sensibilité, offrant ainsi une musique magnifique.
En ces temps où tradition est hélas trop souvent synonyme d’imitation, l’originalité et le bon goût de Distant Shores prouvent que la musique traditionnelle peut être fraîche et novatrice sans perdre son essence.
Ecoutez les : leur musique est tout bonnement excellente et je ne me lasse jamais d’entendre « More Shores ! More Shores ! »
Brendan Bulger (The Sprigs, Chicago)

Disque épuisé…

Musique à danser

Shillelagh - (2004)

Ce qu’on aime avec Shillelagh, c’est partager la musique et la danse, ça nous semblait donc naturel d’intégrer les danseurs au projet.
On a joué en acoustique, on s’est fait plaisir et on a passé de belles soirées.
Il s’est passé ce qui se passe en bal, cette interaction entre musiciens et danseurs qui rend la musique vivante.
Allez, scottish !

Disque épuisé…

A participé à :

  • Un Instrument, un artiste
  • La Guitare, Aurélien Tanghe (2015)
  • Tùs, Eirin (2014)
  • Zoeteboom, William Schotte (2013)
  • C’était bien, Jean-Jacques Révillion (2013)
  • Old Celtic & Nordic Ballads, Jean-Luc Lenoir (2012)
  • Un Instrument, un artiste – La Cornemuse, Fabien Dubarre (2012)
  • Coquelicot, Rachel Averly (2010)
  • Between Ire and Ice, Boann (2008)
  • From a Distance, Charley O’Brien (2005)
  • Douce Flandre, avec Shillelagh, Denis Clipet et Juliette Collache
    (coordinatrice : Maryse Collache) (2005)
  • Battle of Seattle, Charley O’Brien (2001)